Une chute de cheveux ou une augmentation de la perte physiologique naturelle de cheveux peut s’expliquer par de nombreuses causes. Mais heureusement, la nutricosmétique possède des solutions.
Anatomie du cuir chevelu
Le cuir chevelu se distingue de la peau des autres parties de notre corps par son grand nombre de follicules pileux (entre 200 et 300/cm2).
Chaque follicule pileux est formé d’un bulbe pileux à l’origine d’un cheveu. Le bulbe pileux se situe dans la peau au niveau du derme, à la jonction du derme et de la couche plus profonde, l’hypoderme. Le cuir chevelu est vascularisé par de nombreux vaisseaux sanguins qui irriguent la tige capillaire au niveau du bulbe et assurent au cheveu ses besoins en nutriments : acides aminés, vitamines et minéraux. Autour de la tige capillaire, une glande sébacée produit le sébum qui apporte un effet lubrifiant et protecteur depuis la racine jusqu’à la pointe du cheveu.
Le cuir chevelu se compose également de glandes sudoripares, produisant la sueur, et de pores, permettant l’évacuation de cette sueur, comme pour la peau du corps.
Structure du cheveu
Du point de vue biologique, le cheveu est un poil et sa fonction est avant tout de protéger le cuir chevelu et la tête. La structure du cheveu se décompose en trois parties :
- La cuticule : qui est la couche externe du cheveu, en contact avec l’environnement. Cette couche fine se compose de 6 à 10 couches de cellules disposées en écailles superposées, telles les tuiles d’un toit formant une protection. Des composés huileux appelés céramides agissent comme un ciment entre les cellules protégeant ainsi les cheveux des agressions extérieures, leur donnant brillance et douceur.
- Le cortex : il s’agit de la couche intermédiaire de la tige capillaire. Formé de kératine, il est aussi le principal composant du cheveu.
- La moelle : cette couche est la plus interne du cheveu, et elle est essentiellement constituée de substance amorphe et huileuse.
La kératine est le principal composé du cheveu (95 %). Il s’agit d’une protéine fibreuse, en forme d’hélice que l’on trouve également dans la peau, les ongles et les poils. Produite par les kératinocytes, elle a la capacité d’absorber jusqu’à 40 % de son poids en eau, ce qui assure l’hydratation du cheveu. Mais son caractère hydrophobe lui permet aussi d’assurer l’imperméabilité du cheveu. Le principal constituant de la kératine est la cystéine, un acide aminé soufré qui, par ses liaisons solides aux autres molécules qui l’entourent, assure la résistance et la rigidité de la fibre capillaire.
Autre composé important du cortex, la mélanine. La mélanine est le pigment qui donne aux cheveux leur couleur. Elle est produite par des mélanocytes, des cellules spécialisées que l’on trouve aussi dans la peau.
Enfin, le cheveu est également constitué d’acides aminés. On en compte 18 dont les plus importants sont la proline, la leucine et l’arginine.
Le cycle de vie du cheveu
La vie d’un cheveu peut se décomposer en quatre phases constituant, ensemble, un cycle : les phases anagène, catagène, télogène et exogène.
- La phase anagène : elle correspond à la phase de croissance du cheveu ou « phase active ». Lors de cette phase, les cellules du bulbe pileux se divisent rapidement favorisant la formation de nouveaux cheveux et leur croissance. Un cheveu croît en moyenne de 15 cm par an. Ainsi, avec une durée de 3 à 5 ans, la phase anagène permet au cheveu de pousser entre 45 et 80 cm tout au long de sa vie.
- La phase catagène : elle marque la transition entre la fin de la croissance active du cheveu et la phase suivante de repos. Lors de la phase catagène qui dure environ 10 jours, le cheveu n’est plus alimenté en sang et les cellules productrices de nouveaux cheveux cessent leur activité. Environ 3 % de la chevelure se trouvent en phase catagène en permanence.
- La phase télogène : il s’agit de la phase de repos du cheveu. Durant cette phase d’environ 3 mois, le cheveu ne croît plus mais reste attaché à son follicule. 10 à 15 % de nos cheveux sont en phase télogène.
- La phase exogène : au cours de cette phase, le cheveu se détache de son follicule. La phase exogène dure entre 2 et 5 mois et lui succède ensuite une nouvelle phase anagène.
Les besoins nutritionnels des cheveux
La croissance des cheveux nécessite de nombreux nutriments que l’on trouve généralement dans notre alimentation. Mais voilà, notre alimentation moderne ne fournit pas pour autant tous les micronutriments nécessaires et présente des carences pour différentes raisons.
- Les qualités nutritionnelles de nos fruits et légumes dépendent de leur mode de production. Pour bénéficier de hautes teneurs en nutriments, il est préférable de les cultiver sans engrais, de les cueillir à maturité (ce qui est rarement le cas) et de les consommer crus pour éviter de perdre leurs vitamines B et C dans les eaux de cuisson par exemple.
- Preuve que nos fruits et légumes ont perdu de leurs qualités nutritionnelles : il faudrait aujourd’hui, d’après Philippe Desbrosses, Docteur en Sciences de l’environnement à l’université Paris-VII, 100 pommes de supermarché pour bénéficier d’autant de vitamine C (400 mg) qu’une pomme cultivée en 1950 !
- Enfin, de nombreuses études scientifiques ont révélé que notre alimentation peine à nous fournir tous les micronutriments nécessaires au quotidien en raison d’un appauvrissement des sols et d’une agriculture trop intensive.
Les nutriments essentiels à la croissance des cheveux sont apportés au niveau du bulbe par la circulation sanguine du cuir chevelu. Parmi les nutriments essentiels, on retrouve principalement les protéines, les acides aminés soufrés comme la méthionine, les acides gras essentiels, des minéraux tels que le zinc, le cuivre, le fer, le magnésium, mais aussi des vitamines avec la vitamine C, les vitamine B5, B6, B8, la vitamine D, le bêta-carotène (vitamine A).
La chute de cheveux
Il est normal de perdre des cheveux. En permanence, une chevelure saine perd entre 50 et 100 cheveux par jour, cela fait partie du cycle normal du cheveu. Cependant, une perte de cheveux plus importante peut signifier une perturbation de ce cycle.
De nombreuses causes peuvent expliquer une perte plus importante de cheveux et ces conditions diffèrent chez l’homme et chez la femme.
Chez l’homme, la chute de cheveux est principalement d’origine génétique et induite par les hormones masculines (androgènes) telles que la dihydrotestostérone (DHT) qui, en accélérant le cycle de vie du cheveu, accélère aussi sa fin de vie jusqu’à l’arrêt prématuré et définitif des cycles. Ce phénomène impacte particulièrement les follicules pileux du sommet du crâne, plus sensibles aux effets des hormones androgènes : les cheveux deviennent alors plus fins et plus clairs, ils finissent par tomber plus rapidement. C’est précisément ce phénomène que l’on appelle « calvitie ».
Aussi appelée alopécie androgénique, la calvitie concerne davantage les hommes. On estime que 20 % des hommes âgés de 20 ans sont touchés par la calvitie, 30 % des hommes de 30 ans, 40 % des hommes de 40 ans, etc. Les femmes aussi peuvent souffrir de calvitie notamment lors de la ménopause. D’autres facteurs hormonaux peuvent intervenir comme les contraceptifs oraux (la pilule), les traitements hormonaux de la ménopause, le stress ou une hypercholestérolémie. Globalement, les femmes sont moins impactées avec 20 % d’entre elles vers l’âge de 40 ans et 25 % à l’âge de 60 ans.
Contrairement à la calvitie, qui est localisée, il existe une autre forme d’alopécie ou perte de cheveux : c’est l’effluvium télogène. L’effluvium télogène désigne un dérèglement ponctuel du cycle du cheveu conduisant à une chute de cheveux importante durant en moyenne 2 à 5 mois et qui peut résulter de plusieurs facteurs :
- un stress intense,
- un accouchement,
- l’arrêt d’une pilule contraceptive à base d’œstrogènes,
- une anesthésie générale,
- une maladie infectieuse,
- un choc affectif,
- un régime drastique entraînant des carences importantes en vitamines ou en nutriments.
D’autres facteurs peuvent expliquer une perte abondante de cheveux comme une mauvaise alimentation, des modifications physiologiques (grossesse), un déséquilibre métabolique, des troubles de la thyroïde, du diabète… Dans le cas d’une chute de cheveux importante à la suite d’un événement extérieur bouleversant (stress intense), on parle alors de chute de cheveux « réactionnelle ». Elle se produit généralement en moyenne 2 à 3 mois après l’événement.
En cas de chute anormale de cheveux, un diagnostic par phototrichogramme (photos successives d’une zone du cuir chevelu) et par trichogramme (examen microscopique) peut être réalisé. Cette méthode de trichoscopie dresse un état de santé des cheveux en permettant de distinguer et dénombrer les cheveux en phase de croissance et les cheveux en phase de chute.
Du point de vue physiologique, différents mécanismes expliquent la chute de cheveux. Tout d’abord, des carences en nutriments essentiels tels que les acides aminés soufrés, le zinc, le cuivre, les vitamines B5, B6, B8 ou encore les acides gras essentiels. En quantité insuffisante, ces nutriments accélèrent l’entrée en phase télogène du cheveu. Outre des carences, l’apport en nutriments dépend également de la qualité de vascularisation du cuir chevelu. Il est prouvé qu’une mauvaise microcirculation accentue la chute de cheveux. Enfin, lors d’un stress cellulaire, un phénomène inflammatoire peut se mettre en place au niveau du bulbe pileux perturbant le cycle et accélérant, là aussi, l’entrée du cheveu en phase télogène. S’ensuit une chute de cheveux soudaine. En cas de stress oxydatif (par excès de radicaux libre), le bulbe pileux est également endommagé mais l’on observe une chute de cheveux plus tardive.
Quelles solutions nutricosmétiques pour éviter la chute de cheveux ?
La nutricosmétique, compléments alimentaires dédiés à la beauté, vise l’absorption par voie orale, et non plus topique, de principes actifs destinés à améliorer la nutrition des cheveux au niveau du derme, lieu du problème.
En apportant à nos cheveux les actifs dont ils ont besoin par voie orale, il est possible de les sublimer durablement de l’intérieur.
Prédispositions génétiques et hormones chez les hommes, maladies, déséquilibre métabolique, stress, contraceptifs hormonaux, troubles de la thyroïde, diabète… chez les femmes, les causes de la chute de cheveux sont multiples. Et plusieurs mécanismes physiologiques se trouvent perturbés (déficits nutritionnels, mauvaise microcirculation, inflammation, stress oxydatif…).
En réponse à ces différents facteurs et phénomènes, de nombreuses solutions sont apportées par les compléments alimentaires :
- Un apport exogène en kératine, constituant majeur du cheveu (95 %).
- Une stimulation de la production de kératine endogène : pour cela, on connaît les bienfaits de la biotine, ou vitamine B8, largement utilisée dans les compléments alimentaires et qui contribue au maintien de cheveux normaux.
- Un apport en L-cystéine exogène : composant majeur de la kératine, la cystéine est un acide aminé sulfuré qui se lie solidement aux molécules qui l’entourent.
- Un apport nutritionnel global aux cheveux : à ce titre, la levure de bière se révèle très complète avec des vitamines du groupe B, des protéines et des oligo-éléments essentiels à la santé du cheveu. Elle est particulièrement réputée en nutraceutique.
- La stimulation de la microvascularisation du cuir chevelu.
- Le renfort des défenses antioxydantes de l'organisme avec des minéraux tels que le zinc et le sélénium pour mieux protéger les cellules du follicule pileux du stress oxydatif.
Pour limiter la chute des cheveux, la nutraceutique propose de nombreux actifs répondant aux besoins nutritionnels des cheveux. Pour une efficacité optimisée, il est possible d’en combiner plusieurs. C’est ce que propose INLISSA avec son produit Réduction de la chute des cheveux à base de kératine, de levure de bière, de méthionine, de biotine, de zinc ou encore de ginseng et de capillaire de Montpellier.
