Complément alimentaire buvable - Elixir Anti-âge
Complément alimentaire buvable à base de céramides, de collagène et d’acide hyaluronique de bas poids moléculaire, et de minéraux, aromatisé goût cassis.
Seule l’ampoule buvable 15ml permet de combiner les facteurs clés d’efficacité : haute concentration (15ml = 25 gélules), et haute assimilation des actifs sous forme liquide par le corps (scientifiquement démontré par des études cliniques).
Notre formule « Elixir Anti Age » contient un puissant concentré d’ingrédients de grande qualité, hautement dosés et totalement biodisponibles, pour lutter efficacement contre le vieillissement de la peau.
Son action repose sur l’association de PEPTAN® F, un hydrolysat de collagène marin breveté de bas poids moléculaire, d’acide hyaluronique de bas poids moléculaire également, et de CERAMOSIDES™, un extrait de blé sans gluten breveté qui agit sur la barrière hydrolipidique de la peau.
Pour compléter l’action de ce puissant bouquet, le sélénium, le cuivre et le manganèse contribuent à réduire le stress oxydatif, acteur principal du vieillissement de la peau, en participant au bon fonctionnement des enzymes antioxydantes endogènes.
Cette combinaison synergique globale permet de favoriser la fermeté, l’élasticité, l’hydratation, l’éclat de la peau, et d’atténuer les rides.
Les compléments alimentaires naturels INLISSA ne contiennent ni ingrédients controversés, ni colorants, ni édulcorants, ni conservateurs, ni gluten, ni lactose.
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Boire 1 ampoule par jour, de préférence le matin, pure ou diluée dans un verre d’eau (200 ml).
Bien agiter l’ampoule avant de l’ouvrir, les éventuels sédiments en suspension sont parfaitement normaux.
Déconseillé aux femmes enceintes et allaitantes.
Ne pas dépasser la dose journalière recommandée. Les compléments alimentaires ne peuvent être utilisés comme substituts d’un régime alimentaire varié et équilibré et d’un mode de vie sain. Tenir hors de portée des jeunes enfants.
Conserver au sec, à température ambiante (entre 15°C et 25°C) et à l’abri de la lumière.
Usage oral uniquement, ne convient pas en injection.
Efficacité & bienfaits
Efficacité & bienfaits
Le principe de la nutricosmétique, compléments alimentaires dédiés à la beauté, c’est d’absorber par voie orale, et non plus topique, des principes actifs qui visent à améliorer la nutrition de la peau au plus profond du derme, à la source du problème. Les crèmes, notamment en raison de la réglementation, ne peuvent intervenir que sur la partie supérieure de la peau, et n’ont aucun effet au-delà des couches superficielles du derme, qu’elles ne sont pas autorisées à franchir.
En apportant à notre peau les actifs dont elle a besoin par voie orale, on la sublime durablement de l’intérieur. Au lieu de vouloir masquer à tout prix ses imperfections, il est plus efficace de traiter le problème à la source, de l’intérieur.
L'élasticité de la peau, sa fermeté, sa tonicité, son éclat, son niveau d'hydratation, et l’absence de rides sont le reflet de la bonne structure des couches profondes du derme.
Le stress oxydatif et la glycation sont les deux principales modifications chimiques qui entraînent le vieillissement moléculaire des protéines, et qui altèrent la structure de la peau en s’attaquant au collagène et à l’élastine. Les couches profondes du derme sont ainsi sévèrement endommagées, entraînant des modifications de la structure de la peau : perte d’élasticité, de tonicité, et d’hydratation. Ces mécanismes peuvent être amplifiés par les conditions de la vie moderne (alimentation déséquilibrée, sédentarité, stress, soleil, pollution, alcool, tabac, etc.), qui accélèrent donc la dégradation du collagène.
En parallèle, la baisse de production d’acide hyaluronique au fil du temps entraîne également un assèchement et une fragilisation de la peau, qui conduisent à une perte d’éclat et l’apparition de rides.
À l’instar du collagène et de l’acide hyaluronique, la concentration en céramides dans la peau (lipides qui agissent comme une barrière hydrolipidique protectrice) diminue avec l’âge, ou sous les effets du froid, entraînant une augmentation de la perte en eau, et une diminution des propriétés élastiques et de résistance de la peau.
Un apport combiné par voie orale en peptides de collagène, acide hyaluronique, et céramides constitue une solution nutricosmétique globale (compléments alimentaires dédiés à la beauté). Cette combinaison puissante qui agit de l’intérieur permet de contribuer au raffermissement et à l’hydratation de la peau, et ainsi maintenir son élasticité (« Lift ») et son éclat (« Glow »).
Notre complément alimentaire « Elixir Anti-âge » a été conçue par nos équipes R&D avec l’objectif ultime de la meilleure efficacité possible pour réduire les effets du vieillissement de la peau. Notre puissante formule, hautement dosée et totalement biodisponible, intervient au plus profond du derme et permet à la peau de devenir plus ferme, plus douce, plus lisse, et plus élastique, notamment au niveau du visage et des lèvres.
La puissance des formules INLISSA est conservée de façon totalement hermétique dans une ampoule en verre de grande capacité (15ml), seule capable d’enfermer un grand nombre d’actifs hautement dosés, avant de libérer tous leurs effets bénéfiques.
Grace à l’interaction de ses 6 ingrédients hautement dosés, et totalement biodisponibles, notre complément alimentaire agit activement sur la réduction des effets du vieillissement de la peau :
- Peptides de collagène PEPTAN® F, un hydrolysat de collagène de type I breveté, et issu de poissons.
Le collagène de type I est le collagène naturellement présent dans la peau, et il est particulièrement concentré dans la peau de poisson. Le collagène est une protéine issue exclusivement du règne animal. Il n'existe pas pour le moment d'alternative au collagène compatible avec le régime végan.
Les peptides de collagène PEPTAN® F ont un poids moléculaire moyen de 2 kDa (*), soit près de 150 fois moins que le collagène natif en moyenne. Ils figurent parmi les peptides de collagène ayant le plus faible poids moléculaire du marché, facteur de biodisponibilité accrue et donc d’efficacité. En effet, leur biodisponibilité est excellente : 90% des peptides sont digérés, et biodisponibles dans le tissu conjonctif dans les 4 heures qui suivent leur ingestion.
(*) kDa : kilo Dalton. Un Dalton correspond à la masse d’un atome d’hydrogène.
Cet ingrédient breveté dispose d’une étude clinique ayant évalué l’intérêt de sa consommation sur la structure de la peau de femmes âgées de 40 à 65 ans. La consommation quotidienne de 5 g de peptides de collagène PEPTAN® F de bas poids moléculaire permet de stimuler la production de collagène et de glycosaminoglycane, et d’améliorer l’aspect de la peau : la densité du derme est améliorée, les rides et la rugosité de la peau sont diminuées, son élasticité est améliorée.
- 250 mg d’acide hyaluronique par ampoule, dosage parmi les plus élevés du marché.
Dans le derme, couche intermédiaire de la peau, l’acide hyaluronique prend la consistance d’un gel qui remplit l’espace entre le collagène et l’élastine. Les molécules d’acide hyaluronique utilisées dans notre formule possèdent un poids moléculaire compris entre 10 et 200 kDa (*), alors que la majorité des produits du marché possèdent un poids moléculaire compris entre 50 et 3 000 kDa.
(*) kDa : kilo Dalton. Un Dalton correspond à la masse d’un atome d’hydrogène.
Grâce à leur très petite taille, nos molécules d’acides hyaluroniques de plus bas poids moléculaires (comprises entre 10 et 50 kDa environ) pénètrent plus en profondeur dans les couches du derme que les molécules d’acides hyaluroniques de haut poids moléculaire. Elles permettent ainsi d’assurer l’hydratation des couches les plus profondes de la peau pour une action durable, en apportant douceur, lissage et éclat de la peau. Elles vont également permettre d’activer la synthèse naturelle d’acide hyaluronique endogène.
Les molécules d’acides hyaluroniques de poids moléculaires plus élevés sont absorbées par d’autres voies d’absorption avant d’atteindre la peau, pour contribuer également à son hydratation.
Par la diversité des tailles de molécules apportées, notre complément alimentaire « Hydratation & éclat de la peau » assure un apport en acide hyaluronique efficace, qui permet l’hydratation des différentes couches de la peau.
Dès 4 semaines, l’apport quotidien de 250 mg d’acide hyaluronique INLISSA diminue les rides de plus de 20 % et améliore l’élasticité de la peau. La poursuite du programme pendant 4 semaines supplémentaires renforce encore davantage les effets visibles sur la peau : diminution des rides de plus de 40%.
- CERAMOSIDES™, céramides de blé sans gluten.
Naturellement présents dans la peau, les céramides sont des lipides qui agissent comme une barrière hydrolipidique protectrice de la peau, et qui jouent un rôle clé dans l’hydratation de la peau, car ils emprisonnent l’eau qui s’y trouve.
Avec l’âge et le froid notamment, la concentration en céramides dans l’épiderme à tendance à diminuer. C’est pourquoi il est capital d’apporter à la peau une source de lipides essentiels par voie orale comme CERAMOSIDESTM, un complexe de lipides polaires issus du grain de blé. Des études cliniques ont démontré que la consommation de 30 mg par jour de CERAMOSIDESTM a les effets suivants, et ce dès 15 jours de prise : l’élasticité et la souplesse de la peau sont améliorées, sa rugosité est réduite, et le niveau d’hydratation dans les couches supérieures de l’épiderme est optimisé.
- Oligo-éléments: le sélénium, le cuivre et le manganèse contribuent à protéger les cellules contre le stress oxydatif. L’activité de certaines enzymes antioxydantes endogènes est dépendante de la présence de ces minéraux dans l’organisme. L’apport en sélénium, cuivre et manganèse contribue ainsi à dynamiser le système de défenses naturelles de l’organisme. Enfin, le cuivre contribue à la pigmentation normale de la peau.
Les compléments alimentaires naturels INLISSA ne contiennent ni ingrédients controversés, ni colorants, ni édulcorants, ni conservateurs, ni gluten, ni lactose.
Le précieux nectar des produits INLISSA est enfermé dans son ampoule en verre spécial, qui agit comme une enveloppe protectrice et hermétique de la plus haute qualité, grâce à :
- Son verre ILLAX® de qualité « pharma » et 100% recyclable, qui permet d’assurer la neutralité chimique par l’absence de transfert entre le verre et son contenu.
- La parfaite conservation de la fraîcheur, et donc de l’efficacité, des ingrédients actifs.
- La teinte ambrée du verre qui protège le précieux liquide des rayons UV nocifs.
- La stérilisation des ampoules, qui permet d’éviter l’utilisation de conservateurs.
Savamment assemblés, hautement concentrés, totalement biodisponibles, les compléments alimentaires INLISSA libèrent toute la puissance des ingrédients naturels, et composent un bouquet de bienfaits au service de votre santé, de votre beauté et de votre bien-être. En un geste simple et puissant à la fois. Pour libérer le meilleur en vous.
Composition détaillée
Composition détaillée
Ingrédients : eau purifiée, hydrolysat (*) de collagène marin (poisson), jus de cerise douce concentré, acide hyaluronique (*), extrait de grain de blé sans gluten titré en Céramosides (Triticum aestivum L.), arôme naturel cassis, gluconate de manganèse, gluconate de cuivre, sélénite de sodium.
(*) bas poids moléculaire, permettant une meilleure biodisponibilité.
Quantité par dose journalière recommandée
1 ampoule de 15 ml |
%AR* | |
PEPTAN® Hydrolysat de collagène | 5 000 mg |
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NUTRA-HAF Acide hyaluronique | 250 mg | - |
CERAMOSIDES™ Extrait de blé sans gluten, dont Céramosides |
30 mg 15 mg |
- - |
Manganèse | 0,3 mg | 15 |
Cuivre | 0,15 mg | 15 |
Sélénium | 8,25 µg | 15 |
*AR : Apports de référence
Les compléments alimentaires naturels INLISSA ne contiennent ni ingrédients controversés, ni colorants, ni édulcorants, ni conservateurs, ni gluten, ni lactose.
Science
Science
1 Structure de la peau
La peau est constituée de trois couches principales : l’épiderme, le derme et l’hypoderme. Le derme, qui constitue la structure centrale et la plus importante, est une sorte de gélatine dans laquelle se trouve essentiellement les composants suivants :
2 Le collagène
Le collagène est la protéine structurelle la plus abondante du corps humain (30 % de la totalité des protéines de l’organisme). Il agit comme une sorte de colle ("kolla" en grec), qui assure la cohésion entre les cellules, et apporte résistance, fermeté et élasticité à la peau. Il existe 28 types différents de collagène. Dans le corps, on retrouve néanmoins 3 types principaux de collagène : Le collagène est une protéine issue exclusivement du règne animal. Il n'existe pas pour le moment d'alternative au collagène compatible avec le régime vegan. La teneur en collagène du corps, et surtout de la peau, diminue d’environ 1,5 % par an, ce qui provoque l’apparition d’une peau moins ferme et plus ridées en fonction de l’avancement dans l’âge. Structurellement, toute protéine de l’organisme est constituée d’un assemblage spécifique d’acides aminés. Étant une protéine, le collagène se compose également d’acides aminés dont l’organisation forme ce que l’on appelle les chaînes alpha (procollagène). Les chaînes alpha polypeptidiques (procollagène) sont majoritairement élaborées par la répétition d’un motif de tripeptides (3 acides aminés) débutant par un acide aminé particulier, la glycine. Les types I et II sont des collagènes organisés en fibrilles, on parle de collagène fibrillaire. Il s’agit du collagène le plus abondant dans l'organisme. Chaque protéine de collagène est composée de trois chaînes polypeptidiques de procollagène qui se lient ensemble pour former une triple hélice (tropocollagène), et pouvant ensuite se combiner de plusieurs façons : ce sont ces différentes combinaisons possibles qui caractérisent les différents types de collagènes existants. Plus la peau a de fibres de collagène, plus elle est ferme et élastique (effet « Lift »).
3 L’acide hyaluronique
Le collagène donne à la peau sa résistance et sa fermeté, tandis que l’acide hyaluronique nourrit et hydrate le collagène, il le lubrifie. L’acide hyaluronique (ou hyaluronane) est un polysaccharide (glucides complexes), composé de répétitions de disaccharides (acide glucuronique + N-acetylglucosamine) de la famille des glycosaminoglycanes (GAGs). L’acide hyaluronique est naturellement produit dans la peau au niveau de l’épiderme par les kératinocytes, ainsi que dans le derme par les fibroblastes grâce à l’intervention d’enzymes, les “hyaluronane synthases”. Son renouvellement est naturellement rapide grâce à l‘intervention d’enzymes spécifiques de dégradation, les hyaluronidases. Notre corps peut donc en produire lui-même, mais sa production diminue au cours des années à raison d’environ 1% par an à l’âge adulte. Cela cause notamment le relâchement cutané et la peau, qui se dessèche et se fragilise. Avec l’âge, l’acide hyaluronique se résorbe naturellement et provoque l’apparition de rides, notamment les rides d’expression, très sollicitées par les mouvements du visage. L’acide hyaluronique est un lubrifiant des parties mobiles du corps, grâce à son pouvoir hydratant (il retient l’eau dans les tissus comme une éponge). En effet, l'acide hyaluronique agit comme une éponge moléculaire capable de retenir jusqu'à mille fois son poids en eau, et qui assure l'hydratation de la peau. L'acide hyaluronique aide à protéger les articulations, en augmentant la viscosité du liquide synovial et en rendant le cartilage plus élastique. Il comble les espaces intercellulaires de la peau et participe à l'hydratation et à la cohésion des tissus. Il entraîne ainsi une mise en beauté durable de la peau qui devient douce, lisse, élastique, notamment au niveau du visage et des lèvres. C’est son effet « Glow ». L'acide hyaluronique est principalement obtenu de façon industrielle, par deux procédés différents :
4 Le vieillissement moléculaire
Le vieillissement de la peau se traduit par une perte de fermeté, d’élasticité, et de souplesse au cours du temps. La cause principale du vieillissement de la peau est la perte de collagène, dont la teneur diminue d’environ 1,5 % par an. Les protéines de la matrice extracellulaire comme le collagène et l’élastine constituent des cibles privilégiées du vieillissement moléculaire, responsable de l’altération et de la disparition de ces dernières. Le vieillissement moléculaire des protéines correspond aux modifications non enzymatiques que subissent celles-ci au cours de leur vie biologique, et qui conduisent à l’altération de leurs propriétés structurales et fonctionnelles, affectant leurs interactions moléculaires et cellulaires. Cumulatif et souvent irréversible, ce phénomène participe aux vieillissements cellulaire et tissulaire et, par conséquent, au vieillissement général de l’organisme. Ces processus complexes de vieillissement sont la conséquence de modifications post-traductionnelles (*) non enzymatiques (MPTNE) des protéines, qui correspondent à la fixation de métabolites simples sur leurs groupements fonctionnels. (*) Une modification post-traductionnelle est la modification chimique d'une protéine, réalisée le plus souvent par une enzyme, qui entraîne un changement de sa fonction. → Le processus de vieillissement moléculaire qui touche la protéine de collagène, et entraîne sa disparition progressive, découle des deux MPTNE les plus répandues, à savoir l’Oxydation (Stress Oxydatif) et la Glycation. Réactions impliquées dans le vieillissement moléculaire des protéines. AGE : produits de glycation avancée ; ALE : produits de lipoxydation avancée ; AOPP : produits d’oxydation avancée des protéines ; CDP : produits de carbamylation ; DHAP : dihydroxyacétone-phosphate ; ERO : espèces réactives de l’oxygène ; GA3P : glycéraldéhyde-3-phosphate ; MDA : dialdéhyde malonique ; MPO : myéloperoxydase ; PTMDP : produits issus des modifications post-traductionnelles non enzymatiques. *AGE/ALE : Certains composés sont formés à la fois via la glycoxydation et via la carbonylation et peuvent être considérés comme AGE ou ALE (par exemple : N-carboxyméthyl-lysine) Le Stress Oxydatif Les mitochondries du corps humain sont les centrales énergétiques de nos cellules, avec la combustion des sucres et des graisses grâce à l’oxygène, qui libère de l’énergie. Cette énergie permet à nos muscles de se contracter. La chaîne de réactions de nos mitochondries est imparfaite, puisque l’oxygène (O2) des mitochondries produit du superoxyde (O2−), radical libre endogène. Les radicaux libres endogènes sont également générés dans le réticulum endoplasmique et le cytoplasme des cellules au cours d’une série de réactions de biosynthèse et de dégradation. Nos cellules phagocytaires de défense constituent une autre source endogène de radicaux libres, qu’elles génèrent elles-mêmes dans le cadre de la réponse de défense à l’agression par des bactéries, virus, etc. Un radical libre est une espèce chimique (atome ou molécule) qui possède un électron célibataire « non apparié » (sans former une paire de Lewis). Cette caractéristique le rend très instable, et lui procure une grande réactivité vis-à-vis de toutes les molécules environnantes, auxquelles il va arracher un électron pour se stabiliser. Un radical libre se stabilise au détriment de la molécule voisine qui devient à son tour un radical libre, et ainsi de suite. Le phénomène se propage par des réactions en chaîne, et le mécanisme d'oxydation provoque l'altération massive de toutes les molécules entraînées dans la réaction. Il s’agit par exemple de l’ion superoxyde (O2−) qui attaque les protéines de collagène. Pour les radicaux libres dérivés de l’oxygène, comme l’ion superoxyde (O2−), on parle de DRO (Dérivés Réactifs de l’Oxygène), ou d’ERO (Espèce Réactives de l’Oxygène). Ainsi, le mécanisme naturel de la respiration, ou autres réactions, sont à l'origine de molécules d'oxygène instables qui vont « oxyder » (rouiller) les autres cellules, d'où la qualification de « réaction d'oxydation ». On parle également « d'attaque radicalaire ». Les radicaux libres endogènes oxygénés peuvent alors interagir avec les molécules environnantes, dont les protéines telles que le collagène, pour provoquer le clivage de liaisons peptidiques ou former des produits d’oxydation avec les chaînes latérales des acides aminés. Dans la mesure où les mécanismes d'oxydation provoquent l'altération de toutes les molécules entraînées dans la réaction, les radicaux libres endogènes sont utiles à l’organisme pour lutter contre les intrus néfastes. Induire une attaque radicalaire contre un élément indésirable est donc un excellent moyen de le détruire. C'est ainsi que nos globules blancs, acteurs majeurs du système immunitaire, déclenchent des attaques radicalaires contre les virus et les bactéries. Les cellules anormales ou malades, qui pourraient éventuellement conduire à la formation de cellules cancéreuses ou d'une tumeur, peuvent ainsi être supprimées. Grâce à cette capacité à déclencher des attaques radicalaires, notre corps possède un excellent moyen pour se protéger des infections et des cellules dégénératives. En revanche, la réaction d'oxydation, une fois qu'elle est initiée, doit être stoppée. Comme une cascade de dominos : une fois le premier tombé, c'est toute la ligne qui bascule de plus en plus vite. Le rôle des antioxydants enzymatiques endogènes (présents naturellement dans notre corps) est de bloquer ces réactions d’oxydation au bon moment, grâce à une réaction biochimique, et de neutraliser ainsi les radicaux libres. Ces antioxydants endogènes sont principalement la superoxyde dismutase (SOD), la glutathion peroxydase (GPX), la catalase (CAT), la méthionine réductase. Les antioxydants enzymatiques endogènes ne sont pas consommés en neutralisant les radicaux libres, car ils vont simplement déclencher une réaction biochimique, et se transformer, grâce à leurs propriétés enzymatiques. Le tout est d’avoir un bon équilibre entre la production de radicaux libres, juste en quantité suffisante pour notre santé, et la production d’enzymes antioxydantes permettant de contrôler le taux de radicaux libres et d’oxydation. Les antioxydants non enzymatiques exogènes, venant de l’alimentation, donnent leurs propres électrons aux radicaux libres, ce qui les neutralise et met fin à la réaction en chaîne de dommages, car ces antioxydants ne deviennent pas instables à leur tour (vitamines A, C, E, polyphénols, caroténoïdes, acide alpha lipoïque, coenzyme Q10, etc.). En effet, et contrairement aux autres molécules, les molécules antioxydantes sont non réactives, même quand elles ont un électron non apparié. Ces antioxydants vont « passiver » les radicaux libres, mais sont consommés en réagissant avec les radicaux libres (en donnant leur électron) et doivent être remplacés en permanence. Les radicaux libres endogènes sont présents dans les cellules à des doses raisonnables, et leur concentration est régulée par l’équilibre entre leur taux de production et leur taux d’élimination par les systèmes antioxydants. Ainsi, à l’état quiescent, on dit que la balance antioxydants/pro-oxydants (balance rédox) est en équilibre. Cependant cette homéostasie rédox peut être rompue, soit par une production excessive de radicaux libres, soit par une diminution des capacités antioxydantes (comme chez les personnes souffrant d’obésité et les fumeurs). Certains facteurs externes (alimentation déséquilibrée, sédentarité, stress, soleil, pollution, alcool, tabac, etc.) peuvent entraîner un surnombre de radicaux libres exogènes, et le corps est alors totalement débordé. Les radicaux libres altèrent alors toutes les molécules qui se trouvent sur leur passage, et ne différencient malheureusement pas les éléments dangereux, comme les virus et certaines bactéries, des molécules normales, comme les molécules saines de collagène. On parle de stress oxydatif. C'est pourquoi, un stress oxydatif trop important entraînera des conséquences néfastes sur notre santé. Les radicaux libres attaquent également les liaisons insaturées du cholestérol, et des acides gras, par un processus appelé peroxydation lipidique, au cours duquel est généré un radical lipidique qui propage et perpétue le processus oxydatif. On parle alors de stress carbonyle. En cas de débordement lié à des facteurs aggravants, le corps a besoin d’antioxydants supplémentaires par apports externes, via des compléments alimentaires. Les conditions de la vie moderne (alimentation déséquilibrée, sédentarité, stress, alcool, soleil, pollution, tabac, etc.) amplifient le stress oxydatif, et contribue aux processus de vieillissement cellulaire accéléré, puisque le collagène et l’élastine font partie des molécules attaquées par les radicaux libres, et notamment le superoxyde (O2−) et le monoxyde d’azote. La Glycation Phénomène encore méconnu du grand public, la glycation est également l’une des principales causes du vieillissement de la peau. Elle se caractérise par une sorte de « caramélisation » des protéines du derme, provoquée par le glucose. Les molécules de collagène et d’élastine sont liées entre elles par des cross-links (liens croisés des protéines) conférant respectivement leur résistance et leur élasticité aux tissus. Le sucre normalement transporté dans le sang réagit naturellement avec certaines fibres dermiques (le collagène et l’élastine) qui constituent la base des tissus cellulaires, provoquant ainsi leur modification et l’augmentation du nombre de cross-links entre les molécules de collagène et d’élastine. Cette augmentation des cross-links a pour conséquence d’augmenter la rigidification, entraînant une perte d’élasticité des tissus, et générant une glycation ou une glycosylation. Ce processus biochimique conduit lentement de manière irréversible à la formation de produits très stables, les AGEs (advanced glycation end products). Dans le cas de la glycation non enzymatique, le glucose réagit spontanément et de façon irréversible avec les groupements amines des acides aminés (notamment les résidus lysines et arginines) par la réaction de Maillard. Les protéines glyquées, telles que le collagène, perdent leur fonctionnalité, et étant donné que la glycation est fortement liée au stress oxydatif, on observe simultanément la glycoxydation des lipoprotéines membranaires. En résumé, une consommation trop importante de sucre entraîne la glycation, et les molécules de sucre qui se lient au collagène et à l’élastine. S’ensuit alors une perte d’élasticité des fibres, qui deviennent tellement rigides, moins élastiques, et fragiles, que des signes visibles de vieillissement finissent par apparaître sur le visage (rides, perte de fermeté). Une autre caractéristique bien connue de la glycation est qu’au fil du temps, il se produit un jaunissement ou une caramélisation des protéines par la réaction de Maillard. Le collagène de type I jaunit, ce qui augmente considérablement chez les diabétiques. Le jaunissement se développe également dans les zones photo-exposées de la peau où les effets de la glycation se combinent au rayonnement solaire. Conclusion L'élasticité de la peau, sa tonicité et son niveau d'hydratation sont le reflet de la bonne structure des couches profondes du derme. Lorsque la peau se défend moins bien contre le stress oxydatif et la glycation, sa structure se modifie et les signes du vieillissement deviennent alors visibles : manque d'hydratation, perte d'élasticité, affinement de la peau, rides, taches. Par conséquent, une action efficace contre le vieillissement se situe au plus profond de la peau, au niveau du derme et de l’hypoderme, et non en surface au niveau de l’épiderme.
5 Les solutions nutricosmétiques pour réduire les signes du vieillissement
Le principe de la nutricosmétique, compléments alimentaires dédiés à la beauté, c’est d’absorber par voie orale, et non plus topique, des principes actifs qui visent à améliorer la nutrition de la peau au plus profond du derme, à la source du problème. Les crèmes, notamment en raison de la réglementation, ne peuvent intervenir que sur la partie supérieure de la peau et n’ont aucun effet au-delà des couches superficielles du derme, qu’elles ne sont pas autorisées à franchir. En apportant à notre peau les actifs dont elle a besoin par voie orale, on la sublime durablement de l’intérieur. Au lieu de vouloir masquer à tout prix ses imperfections, il est plus efficace de traiter le problème à la source, de l’intérieur. Le stress oxydatif et la glycation sont les deux principales modifications chimiques qui entraînent le vieillissement moléculaire des protéines, et qui altèrent la structure de la peau en s’attaquant au collagène et à l’élastine. Les couches profondes du derme sont ainsi sévèrement endommagées, entraînant des modifications de la structure de la peau : perte d’élasticité, de tonicité, et d’hydratation. Ces mécanismes peuvent être amplifiés par les conditions de la vie moderne (alimentation déséquilibrée, sédentarité, stress, soleil, pollution, alcool, tabac, etc.), qui accélèrent donc la dégradation du collagène. En parallèle, la baisse de production d’acide hyaluronique au fil du temps entraîne également un assèchement et une fragilisation de la peau, qui conduisent à une perte d’éclat et l’apparition de rides. À l’instar du collagène et de l’acide hyaluronique, la concentration en céramides dans la peau (lipides qui agissent comme une barrière hydrolipidique protectrice) diminue avec l’âge, ou sous les effets du froid, entraînant une augmentation de la perte en eau, et une diminution des propriétés élastiques et de résistance de la peau. Il est donc possible d’agir à plusieurs niveaux, à l’aide de la nutricosmétique : Le collagène « natif » est une molécule très lourde, soit environ 300 kDa (*), et l’ingérer directement serait inefficace car il ne serait pas assimilé par notre organisme. Le collagène natif n’a pas une bonne biodisponibilité, et « manger la peau du poisson, riche en collagène natif » n’a aucune efficacité sur notre peau. Le collagène est donc inefficace par voie topique, sauf en injection. (*) kDa : kilo Dalton. Un Dalton correspond à la masse d’un atome d’hydrogène. L’hydrolyse enzymatique du collagène natif permet de produire un ensemble de petits peptides (chaîne d’acides aminés, appelée « hydrolysats de collagène »), dont le poids peut varier entre 0,3 et 8 kDa, soit 40 à 1 000 fois plus petit que celui du collagène natif. Grâce à leur taille réduite, les hydrolysats de collagène (ou peptides de collagène) de bas poids moléculaire ont une bien meilleure biodisponibilité pour agir à plusieurs niveaux après leur absorption : En résumé, le collagène hydrolysé est une forme hautement digestible de collagène, et il est facilement absorbé par l’organisme humain. Ses acides aminés et peptides sont distribués via la circulation sanguine aux tissus cibles, comme le derme et le cartilage. Un apport en acide hyaluronique par voie orale constitue une solution nutricosmétique (compléments alimentaires dédiés à la beauté) qui permet de contribuer à l’hydratation de la peau de l’intérieur, et ainsi de maintenir son éclat, son « Glow ». L’efficacité de la prise orale d’acide hyaluronique dépend certes de son dosage, mais surtout de son poids moléculaire. La majorité des acides hyaluroniques utilisés dans le soin de la peau possèdent des poids moléculaires compris entre 50 et 3 000 kDa (*), et un large spectre de fragments est intéressant car il permet une bonne assimilation des molécules, et donc une biodisponibilité optimisée. C’est ce que l’on appelle la théorie de distribution : grâce à leurs différentes tailles, les polymères sont capables d'emprunter les nombreuses voies d’absorption de l’organisme, et ainsi d’atteindre les profondeurs de la peau. En définitive, l’ingestion d’acide hyaluronique contribue à son accumulation dans la peau, et permet d’agir positivement sur son remplacement et sa densité dans la peau. (*) kDa : kilo Dalton. Un Dalton correspond à la masse d’un atome d’hydrogène. Grâce à leur petite taille, les molécules d’acides hyaluroniques de bas poids moléculaire pénètrent plus en profondeur dans les couches du derme que les molécules d’acides hyaluroniques de haut poids moléculaire, et permettent ainsi d’assurer l’hydratation des couches les plus profondes.
Camille H
Acheteur vérifié
15/06/22
Femme / 31 ans / Parfum préféré : 102 Thé, cardamone et mimosa
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