Comment agissent nos défenses naturelles, et comment les renforcer - INLISSA

Comment agissent nos défenses naturelles, et comment les renforcer

C’est à notre naissance que se met en place notre système immunitaire, et plus précisément lors de l’accouchement. Si nous naissons dépourvus de microbes, nous « héritons » des bactéries vaginales de notre mère. Ces bactéries colonisent ensuite notre appareil digestif et forment notre microbiote intestinal qui va jouer un rôle majeur dans la constitution de nos défenses immunitaires. Lors d’une naissance par césarienne, les bébés ne reçoivent pas autant de bactéries maternelles, et il apparaît qu’ils sont statistiquement davantage sujets à des infections de l’enfance et/ou à des allergies. 
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C’est à notre naissance que se met en place notre système immunitaire, et plus précisément lors de l’accouchement. Si nous naissons dépourvus de microbes, nous « héritons » des bactéries vaginales de notre mère. Ces bactéries colonisent ensuite notre appareil digestif et forment notre microbiote intestinal qui va jouer un rôle majeur dans la constitution de nos défenses immunitaires. Lors d’une naissance par césarienne, les bébés ne reçoivent pas autant de bactéries maternelles, et il apparaît qu’ils sont statistiquement davantage sujets à des infections de l’enfance et/ou à des allergies. 

Le système immunitaire

Au tout début de la vie lors de l’allaitement, le lait maternel permet au microbiote de l’enfant de s’enrichir en bactéries et anticorps maternels (on appelle aussi ces anticorps des « immunoglobulines », Ig). Plus tard, sous l’effet de la diversification alimentaire, l’organisme de l’enfant rencontre de nouvelles sources de nutriments comme les fibres, les protéines, etc. qui participent, non seulement à l’enrichissement de son microbiote, mais qui permettent aussi la mise en place de réactions immunitaires. 

Notre système immunitaire acquiert sa maturité au bout des cinq premières années de notre vie, en étant confronté à la vie en collectivité ou encore aux différents vaccins qui nous sont administrés enfants.

Virus, bactéries, parasites, champignons… Au quotidien, notre organisme est exposé à de nombreux agents pathogènes qui peuvent impacter notre bien-être, voire notre santé. Pour se défendre, notre corps possède trois lignes de défenses naturelles :

  • Des fonctions barrières.
  • Le microbiote intestinal.
  • Les cellules du système immunitaire.
Rôle des fonctions barrières

Sans aucun doute, les barrières naturelles sont la première ligne de défense de notre organisme. Protégées par des éléments spécifiques, elles font barrage aux agents pathogènes. On en distingue trois types :

  • Les yeux : ils sont protégés par l’action mobile des paupières et par le déclenchement des larmes.
  • La peau : à sa surface, des sécrétions comme le sébum et la sueur, ainsi que de bonnes bactéries, assurent son efficacité barrière.
  • Les muqueuses (nez, bouche, gorge, poumons) : le mucus qu’elles produisent piège les indésirables. 
Rôle du microbiote intestinal

Nos défenses immunitaires se logent essentiellement dans notre système digestif, lieu d’échanges entre notre environnement extérieur et notre organisme. Tout d’abord, l’estomac. L’acide gastrique et les enzymes digestives qu’il fabrique sont des armes redoutables contre la colonisation de bactéries pathogènes venues de l’extérieur. Ensuite, l’intestin. S’il permet l’absorption des nutriments de nos aliments, il permet aussi d’éliminer les substances indésirables.

L’intestin assure d’ailleurs différents niveaux de défense grâce à sa structure en trois couches qui agit comme un filtre intelligent :

  • Les cellules intestinales : ces cellules constituent la paroi intestinale et produisent du mucus qui limite l’installation de mauvaises bactéries.
  • La flore intestinale : composée de « bonnes bactéries » (bactéries commensales, ou microbiote intestinal) qui luttent contre l’installation de « mauvaises bactéries ».
  • Les cellules immunitaires : abritant plus de 70% de nos cellules immunitaires, l’intestin en est le plus grand réservoir du corps humain ! D’autres organes jouent un rôle majeur dans l’efficacité du système immunitaire comme la rate, le thymus, la moelle osseuse ou encore les ganglions lymphatiques. 
Protection immunitaire, défenses naturelles, microbiote
Rôle des cellules du système immunitaire

En cas d’intrusion d’une substance étrangère dans l’organisme, le système immunitaire met en place une réponse immunitaire immédiate et non spécifique. On parle d’immunité innée (ou naturelle). Cette réponse repose sur des globules blancs non spécifiques (aussi appelés macrophages). Ces cellules circulent librement dans l’organisme, piègent les agents pathogènes et les éliminent. On reconnaît leur action par le gonflement et la rougeur qu’ils génèrent au niveau de la zone infectée en augmentant les afflux sanguin et plasmatique.

Prébiotiques, microbiote, soutien immunitaire

Parfois, il s’avère que l’efficacité des barrières naturelles et des macrophages soit insuffisante. C’est alors que le système immunitaire met en place, plusieurs jours après l’infection, une autre réponse immunitaire. Plus lente, cette réponse est cependant plus spécifique, on parle alors d’immunité spécifique (ou encore d’immunité acquise). Elle permet à l’organisme de se souvenir des bactéries et virus déjà rencontrés et de les reconnaître. En effet, les agents pathogènes produisent des molécules spécifiques appelées antigènes qui sont reconnus par l’organisme comme corps étrangers. En réponse, les cellules immunitaires produisent des anticorps capables de neutraliser ces antigènes. Lors d’attaques ultérieures par ces antigènes, le système immunitaire en garde la mémoire et sait les reconnaître.

C’est sur les lymphocytes que repose l’immunité spécifique. Ces globules blancs spécialisés sont capables de faire la différence entre les cellules de l’organisme et les agents indésirables. En pratique, un lymphocyte reconnaît seulement un seul antigène.

Parmi les lymphocytes, on en distingue deux types, avec chacun un rôle bien spécifique :

  • Les lymphocytes B : ils sont produits spécifiquement par l’organisme en réponse à l’exposition à un antigène donné. Ils produisent eux-mêmes des anticorps circulants librement dans le sang pour neutraliser l’antigène. 
  • Les lymphocytes T : ils sont produits après reconnaissance préalable d’un antigène spécifique (notamment après une vaccination). Ces lymphocytes synthétisent certaines cytokines, des molécules capables de détruire les cellules infectées. D’autres types de cytokines peuvent intervenir en activant des cellules immunitaires.
Globules blancs, virus, cytokine

Quels sont les facteurs qui peuvent affecter le système immunitaire ?

Au quotidien, le fonctionnement normal de notre système immunitaire peut être perturbé par divers facteurs de notre mode de vie. 

Soucis personnels, surmenage, examens, mode de vie hyperactif, ect. Nombreuses sont les sources de stress physique ou psychologique pour notre organisme. En cas de stress prolongé, le système immunitaire est affaibli, il ne joue plus efficacement son rôle protecteur, et des maladies peuvent s’installer comme le rhume ou encore la grippe. La raison ? Face aux indésirables, les globules blancs sont en trop faible quantité et/ou perdent de leur mobilité. À cela peut s’ajouter une baisse significative des anticorps spécifiques aux muqueuses (immunoglobulines de types A -IgA, ou G-IgG), favorisant ainsi les infections des voies respiratoires supérieures.

Autre facteur d’affaiblissement du système immunitaire : une activité physique intense. En effet, si une meilleure réponse immunitaire est soutenue par une activité modérée et régulière, un exercice d’endurance prolongé peut, en revanche, diminuer la quantité de lymphocytes et ainsi réduire l’efficacité de la réponse. On observe même qu’un effort intense peut supprimer temporairement les fonctions immunitaires naturelles et spécifiques, rendant ainsi les athlètes plus vulnérables aux infections des voies respiratoires supérieures.

Une bonne qualité de sommeil, un sommeil suffisant et lutter contre la fatigue, sont également indispensables à des défenses immunitaires efficaces. Il a été démontré que des troubles du sommeil, même légers, diminuent la synthèse de cytokines. Pour pallier la fatigue causée par le manque de sommeil et limiter son impact sur nos défenses, la vitamine C, qui contribue à réduire la fatigue est une bonne solution. 

Par ailleurs, à l’arrivée de l’hiver, nos défenses immunitaires sont particulièrement malmenées. Les conditions météorologiques (froid, humidité, variations de température entre intérieur et extérieur, faible ensoleillement, vent) sollicitent nos dépenses énergétiques, ce qui impacte nos fonctions immunitaires en diminuant l’activité des lymphocytes et des globules rouges. 

Autre facteur d’affaiblissement de notre système immunitaire : le vieillissement. Avec l’âge, nos défenses deviennent moins aptes à réagir face aux agressions extérieures. L’efficacité barrière de la peau faiblit et les réponses immunitaires naturelles et spécifiques sont moins alertes, avec une diminution des lymphocytes T et des anticorps. Une perte de la capacité de mémoire des lymphocytes T peut également être responsable d’une réponse immunitaire diminuée. Ainsi c’est tout notre organisme qui devient plus vulnérable. 

Enfin, l’alimentation se révèle être un facteur important pour de bonnes défenses immunitaires. Il est observé qu’une alimentation déséquilibrée (avec un apport insuffisant en nutriments) et de mauvaises habitudes alimentaires conduisent à un amoindrissement des fonctions immunitaires. En effet, les cellules de l’immunité nécessitent des apports adaptés et suffisants en micronutriments pour assurer leur rôle, comme pour toutes les cellules de notre organisme.

Ainsi, maintenir des défenses immunitaires efficaces nécessite une alimentation équilibrée. Cependant, il apparaît que notre alimentation moderne est source de carences structurelles accrues en micronutriments. On peut en faire diverses observations :

  • Les qualités nutritionnelles de nos fruits et légumes dépendent de leur mode de culture. Idéalement, il faudrait les cultiver sans engrais, les cueillir à maturité et les manger crus (étant hydrosolubles, les vitamines B et C par exemple se retrouvent dans l’eau de cuisson).
    • De nos jours, l’appauvrissement de nos fruits et légumes en nutriments est mesuré. Le Docteur en Science de l’environnement de l’Université Paris-VII Philippe Desbrosses met en avant qu’il faut 100 pommes de supermarché pour absorber autant de vitamine C (400mg) qu’une seule pomme cultivée en 1950 !
      • Enfin, des études ont mis en exergue que nos besoins en micronutriments ne sont pas couverts par notre alimentation moderne en raison de l’agriculture intensive et de l’appauvrissement des sols qui diminuent la qualité nutritionnelle des produits.

        Quelles sont les solutions pour renforcer le système immunitaire ?

        Il est scientifiquement admis que le fonctionnement normal du système immunitaire nécessite des apports suffisants en nombreux micronutriments (vitamines et minéraux) qui permettent notamment d’assurer des réactions biochimiques indispensables à la cascade immunitaire.

        Pour lutter contre les déficiences de notre alimentation moderne en micronutriments (voir ci-dessus), des apports supplémentaires sont possibles grâce à la complémentation alimentaire qui permet de cibler les différents niveaux du système immunitaire et ainsi :

        • Renforcer le premier niveau de défense du corps face aux agressions extérieures, les fonctions barrières.
        • Cibler l’efficacité d’action des cellules immunitaires (macrophages, cytokines, cellules NK-natural killer, ect.).
        • Cibler le microbiote intestinal, plus grande source de cellules immunitaires de l’organisme.

        Ainsi, une complémentation en minéraux comme le cuivre, le fer, le sélénium, le zinc ou encore en vitamines A, B6, B9, B12, C ou D impliqués dans la qualité de nos défenses immunitaires se révèle intéressante. Les bienfaits de ces micronutriments sur le fonctionnement normal du système immunitaire sont d’ailleurs admis au niveau européen avec des allégations santé autorisées. En effet, l’EFSA, l’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments, reconnaît l’existence d’une relation entre immunité et micronutriments grâce à de nombreux travaux scientifiques. 

        Pour soutenir nos défenses naturelles, la nutraceutique propose de nombreux actifs contribuant au fonctionnement normal de notre système immunitaire. Pour des bienfaits optimisés, il est possible d’en combiner plusieurs. C’est ce que propose INLISSA avec son produit Soutien des défenses naturelles à base d’acérola, d’échinacée pourpre, de vitamine C ou encore de produits de la ruche comme la propolis et la gelée royale.

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