Fatigue chronique, et solutions pour apporter un tonus durable

Fatigue chronique, et solutions pour apporter un tonus durable

La fatigue physiologique dite « normale » peut survenir après un effort physique ou intellectuel intense. Elle résulte d’un déséquilibre énergétique (dépenses vs apports) et affecte nos organes (muscles, organes sensoriels, système nerveux) par une diminution de leur excitabilité et de leur fonctionnalité. On parle de fatigue physiologique « normale », quand, après un temps de repos, elle disparaît naturellement.
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On définit la fatigue comme « un état résultant de contraintes physiologiques et psychologiques aboutissant à une diminution des performances physiques et mentales ».

La fatigue physiologique dite « normale » peut survenir après un effort physique ou intellectuel intense. Elle résulte d’un déséquilibre énergétique (dépenses vs apports) et affecte nos organes (muscles, organes sensoriels, système nerveux) par une diminution de leur excitabilité et de leur fonctionnalité. On parle de fatigue physiologique « normale », quand, après un temps de repos, elle disparaît naturellement.

Mais dans le cas où cette fatigue perdure malgré une période de repos, elle devient anormale, et l’on parle alors, d’un point de vue médical, « d’asthénie ».

La fatigue

Qu’elle soit normale ou de type asthénie, la sensation de fatigue se ressent lorsque nos réserves métaboliques deviennent insuffisantes face à nos dépenses énergétiques. Concrètement, pour trouver de l’énergie, notre organisme dégrade une molécule-carburant, l’ATP (Adénosine TriPhosphate), en adénosine. En se fixant sur des récepteurs du cerveau, cette molécule d’adénosine indique au corps qu’il a besoin de se reposer et que nos réserves nécessitent d’être restaurées.

On parle d’asthénie chronique quand cette fatigue devient persistante au-delà de 6 mois.

En France, l’asthénie est un motif fréquent de consultations médicales et l’Assurance Maladie estime que « 10 à 20 % des personnes qui consultent un médecin généraliste se plaignent d’être toujours fatiguées. 6 à 7 % voient le médecin essentiellement pour ce motif, les femmes étant davantage concernées ». 

Les causes de la fatigue sont multiples et l’on peut les classer en quatre grandes catégories :

  • La fatigue réactionnelle.
  • L’asthénie psychique.
  • La fatigue liée à une maladie chronique.
  • La fatigue liée à la prise de médicaments ou autres substances.
La fatigue réactionnelle

La fatigue réactionnelle est une fatigue temporaire qui apparaît en réponse à diverses perturbations de notre mode de vie (stress, rythme effréné, maladie passagère…). 

Parmi ces perturbations, on trouve par exemple le manque de sommeil et un sommeil irrégulier (décalage horaire, réveils nocturnes, insomnies, etc.) qui ne permettent pas un repos suffisant et peuvent alors laisser s’installer de la fatigue réactionnelle. Tout comme une vie professionnelle stressante ou intense, ou à l’inverse une inactivité. L’alimentation joue également un rôle important : lorsqu’elle est déséquilibrée ou source de carences en fer, magnésium et vitamines, la fatigue s’installe facilement. Les changements de saisons impactent aussi notre organisme et peuvent être sources de fatigue. À l’arrivée de l’automne, les jours deviennent plus courts, notre exposition à la lumière est réduite et notre chronobiologie est perturbée, tout comme lors de décalages horaires. Enfin, une activité physique trop intense peut encore favoriser un état de fatigue réactionnelle.

L’asthénie psychique

L’asthénie psychique, elle, s’apparente à des troubles d’ordre psychiques comme la dépression, l’anxiété, ou encore des troubles du comportement alimentaires. Elle se ressent généralement le matin dès le réveil, et favorise un sommeil perturbé, la démotivation, voire une perte d’élan vital et/ou un affaiblissement physique.

La fatigue liée à une maladie chronique

Une maladie chronique telle que l’anémie, le diabète, le cancer… peut engendrer une fatigue chronique. L’anémie par carence en fer est d’ailleurs très fréquente.

La fatigue liée à la prise de médicaments ou autres substances

Alcool, caféine, mais aussi médicaments, sédatifs, psychotropes, antidépresseurs, ou encore diurétiques et antalgiques… nombreuses sont les substances de notre quotidien qui peuvent accentuer la sensation de fatigue.

ZOOM sur le lien entre la fatigue et le stress

Il est bien établi que le stress génère de la fatigue. En situation de stress, notre organisme produit différentes hormones. Parmi elles, l’adrénaline qui déclenche d’abord une phase d’alarme en accélérant le rythme cardiaque et la pression artérielle, permettant ainsi une meilleure vigilance. En cas de stress prolongé, une seconde hormone intervient : le cortisol. Produit notamment au niveau des muscles et du cerveau, il déclenche une phase de résistance de l’organisme. Et si le stress persiste encore, l’organisme doit alors puiser de manière importante dans ses réserves énergétiques. Une phase d’épuisement plutôt néfaste s’installe donc avec une fatigue intense. 

Les mécanismes physiologiques de la fatigue 

Comme évoqué précédemment, la fatigue résulte de perturbations physiques, psychiques ou encore physiologiques. Ces perturbations sont à l’origine d’un déséquilibre dans notre métabolisme énergétique (des dépenses d’énergie supérieures aux apports). On observe que ces mécanismes sous-jacents de la fatigue se révèlent être complexes.

On parle de « fatigue neuromusculaire » lorsque la fatigue touche les systèmes nerveux et musculaire. Au global, ce sont les facultés physiques et cognitives qui sont impactées. On décèle l’origine de cette fatigue neuromusculaire précisément dans les mécanismes du système neuromusculaire.

ZOOM sur la contraction musculaire

La contraction musculaire se réalise grâce à la transmission de signaux électriques et chimiques. Dans le cas de mouvements musculaires volontaires, le cerveau émet un signal électrique qui parcourt le système nerveux. Lors d’un réflexe, c’est la moelle épinière qui transmet ce signal. Dans les deux cas, ces signaux déclenchent la libération d’ions calcium qui actionnent la contraction du muscle.

La fatigue neuromusculaire peut donc regrouper deux types de fatigue selon l’origine nerveuse et/ou musculaire :

  • La fatigue nerveuse ou fatigue centrale : ici ce sont le cerveau et la moelle épinière qui sont à l’origine de l’épuisement des ressources énergétiques, et cette fatigue n’est pas directement liée au mécanisme de contraction musculaire. 
  • La fatigue musculaire ou fatigue périphérique : cette fatigue résulte d’un dysfonctionnement du mécanisme de contraction musculaire où la libération d’ions calcium est perturbée, entraînant un épuisement énergétique.
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Les effets de la fatigue 

Les effets de la fatigue varient selon l’intensité et le type de fatigue.

Tout d’abord la fatigue musculaire qui affecte nos capacités musculaires, que ce soit dans la réalisation ou la précision de nos gestes du quotidien. Elle peut nous faire chuter et être à l’origine de fractures, on parle alors de « fractures de fatigue ».

De manière globale, la fatigue impacte notre santé physique avec des répercussions sur notre système immunitaire, mais aussi sur des paramètres physiologiques comme la pression artérielle, ou encore la prise de poids, la perte de cheveux, des problèmes de peau, un teint terne… Nos facultés sensorielles peuvent aussi être impactées avec une baisse des fonctions visuelles et auditives, entraînant ainsi un amoindrissement de la perception de notre environnement.

Enfin, la fatigue affecte aussi notre santé mentale en favorisant différents troubles : mémoire, attention, concentration, vigilance. Mais aussi des troubles de réactivité, une moins bonne gestion de l’information, de la somnolence, ou encore un état de stress, d’anxiété et de nervosité.

Tonus & vitalité 

Notre tonus et notre vitalité sont directement amoindris par la fatigue. Du latin « vita » (vie), la vitalité reflète, avec le tonus également, l’état de dynamisme et le niveau d’énergie de notre organisme. Il est incontestable qu’une bonne vitalité est essentielle à notre bien-être physique et émotionnel.

Notre niveau d’énergie, et donc notre vitalité, dépend de notre alimentation, de notre sommeil ou encore de notre activité physique. Ces facteurs peuvent être plus ou moins énergivores tout comme le stress et notre état émotionnel. Savoir les gérer permet de préserver au mieux notre tonus et notre vitalité.

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Les solutions nutraceutiques pour apporter tonus & vitalité

Troubles du sommeil, surmenage, alimentation déséquilibrée à l’origine de carences en vitamines et minéraux, stress, soucis émotionnels ou psychiques, changement de saison, consommations excessives de certaines substances ou médicaments… notre mode de vie engendre facilement de la fatigue.

Et si en théorie, une alimentation saine et équilibrée devrait assurer nos besoins en vitamines et minéraux nécessaires au fonctionnement normal de l’organisme, ce n’est malheureusement pas si évident. En effet, on observe aujourd’hui que notre alimentation comporte plusieurs carences structurelles en micronutriments essentiels. 

  • Le Docteur en Sciences de l’environnement à l’Université Paris-VII Philippe Desbrosses fait le constat que nos fruits et légumes ont perdu une grande partie de leurs qualités nutritionnelles. Selon lui, 100 pommes de supermarché d’aujourd’hui seraient nécessaires pour couvrir les apports en vitamine C d’une seule pomme cultivée en 1950 !
  • Les modes de culture de nos fruits et légumes sont également importants. Idéalement, il faudrait qu’ils poussent sans engrais et qu’ils soient cueillis à maturité, ce qui est rarement le cas. En plus, nous devrions préférer les manger crus, notamment pour éviter les pertes en vitamines B et C avec l’eau de cuisson. 
  • Enfin, des études ont montré que l’agriculture intensive et l’appauvrissement des sols abaissent la qualité nutritionnelle de nos aliments, et augmentent ainsi nos risques de déficiences et carences en micronutriments.

La nutraceutique (ou les compléments alimentaires) propose de nombreuses solutions pour réduire la fatigue, qu’elle soit mentale ou physique, mais aussi ses conséquences pour redonner tonus et vitalité à l’organisme.

Parmi ces solutions, on trouve des actifs à l’effet « boost » bien connu. En agissant sur les récepteurs du système nerveux (ces actifs modifient les messages émis par le cerveau et adressés à l’organisme), ces ingrédients favorisent directement le tonus et la vitalité avec un bénéfice immédiat, mais souvent temporaire. C’est le cas de la caféine, efficace pour améliorer rapidement la concentration et la vigilance. En pratique, la caféine se fixe sur des récepteurs à adénosine localisés dans le cerveau. Lorsque notre corps a besoin d’énergie, il dégrade naturellement une molécule d’ATP en adénosine. Cette adénosine signale ensuite à l’organisme un besoin de repos et de reconstituer ses ressources énergétiques. En prenant la place de l’adénosine sur les récepteurs du cerveau, la caféine inhibe ce message de besoin de repos et donne ainsi une impression de vitalité. En plus de modifier l’information de repos, la caféine encourage l’organisme à produire davantage d’énergie. En effet, métabolisée par le foie, elle entraîne la production de substances qui mobilisent les graisses pour fournir au corps de l’ATP. Mais voilà, cet effet coup de fouet de la caféine ne persiste pas et après quelque temps une sensation de fatigue apparaît en contrecoup.

Il est cependant possible de réduire plus durablement l’impact négatif de la fatigue sur la santé mentale et physique avec des actifs qui contribuent au fonctionnement normal des systèmes nerveux et musculaires.

Tout d’abord les vitamines et minéraux, comme la vitamine C, le fer ou encore le magnésium. Lorsque leurs apports sont insuffisants, ces nutriments, directement impliqués dans le bon fonctionnement de l’organisme, provoquent de la fatigue. Une carence en fer entraîne une moindre quantité de globules rouges essentiels au transport sanguin de l’oxygène dans tout l’organisme. Et un organisme moins bien oxygéné, c’est un organisme qui se fatigue plus vite. La vitamine C, quant à elle, intervient dans plusieurs réactions de l’organisme et contribue au fonctionnement normal du métabolisme énergétique et à l’absorption du fer. Enfin, le magnésium. Impliqué dans les fonctions musculaires, nerveuses et psychologiques, il contribue lui aussi à un métabolisme énergétique normal. On comprend donc que des carences en fer, en vitamine C et en magnésium induisent de la fatigue.

En compléments des vitamines et minéraux, d’autres ingrédients peuvent être intéressants avec une action plus ciblée, notamment en stimulant les performances physiques et cognitives de l’organisme. On trouve parmi eux le bien connu ginseng qui a fait ses preuves pour booster l’organisme à la fois au niveau physique et cognitif.

Finalement, pour réduire la fatigue et maintenir un fonctionnement normal du système nerveux et de la fonction musculaire, il est possible de rechercher en nutraceutique des associations d’actifs agissant sur les mécanismes physiologiques énergétiques. C’est ce que propose INLISSA avec son produit Réduction de la fatigue physique et intellectuelle combinant, entre autres, de la vitamine C, des vitamines B, du ginseng ou encore des extraits de thé vert et de feuille de manguier.

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